Le président américain Donald Trump a ordonné le redéploiement de sous-marins nucléaires en réponse aux menaces verbales de Dmitri Medvedev, ravivant les tensions diplomatiques entre Washington et Moscou.
Par @radiosiskofm
La diplomatie américaine vient de prendre un virage inquiétant : Donald Trump, président des États-Unis, a annoncé ce jeudi sur Truth Social le déploiement de deux sous-marins nucléaires dans des zones jugées “appropriées”, en réaction directe aux propos qu’il juge « extrêmement provocateurs » de Dmitri Medvedev, l’ancien président russe.
Dans une publication musclée, Trump déclare : « Les mots ont des conséquences. Il faut croire que certains à Moscou l’ont oublié. Deux de nos sous-marins nucléaires sont désormais en route pour des régions appropriées. »
Ce geste, lourd de symboles, fait suite à une escalade verbale entamée par Medvedev, aujourd’hui vice-président du Conseil de sécurité russe. Celui-ci avait dénoncé les menaces américaines contre la Russie comme des « actes de guerre », et fustigé l’ultimatum imposé par Trump dans le dossier ukrainien, désormais réduit à 10 jours pour trouver un cessez-le-feu.
Ce redéploiement militaire n’est pas une simple démonstration de force : il s’agit d’un message politique clair adressé au Kremlin. Bien que Trump n’ait pas précisé si les sous-marins étaient armés de têtes nucléaires actives, leur seule présence près des zones d’influence russe ravive les souvenirs des heures les plus sombres de la Guerre froide.
En parallèle, l’administration Trump a évoqué de nouvelles sanctions économiques, applicables dès le 8 août si la Russie ne cesse pas ses frappes en Ukraine. Un envoyé spécial, Steve Witkoff, serait en route vers Moscou pour tenter de désamorcer la crise.
Medvedev répond : « Ne suivez pas la route de Sleepy Joe »
Sur X (ex-Twitter), Dmitri Medvedev n’a pas tardé à réagir. Fidèle à son style abrasif, il qualifie la posture américaine de « comédie géopolitique » et alerte sur les conséquences d’un “jeu dangereux avec l’atome”.
« Ce n’est plus une guerre contre l’Ukraine. C’est un affrontement direct avec les États-Unis. », a-t-il posté ce matin, tout en appelant Trump à ne pas imiter son prédécesseur Joe Biden, surnommé une fois de plus « Sleepy Joe ».
Le déploiement d’armes stratégiques dans une période aussi sensible constitue un coup d’éclat politique à l’américaine, démonstratif, viral, mais aux conséquences potentiellement graves.
La doctrine de dissuasion nucléaire repose sur une maxime simple, éviter toute ambiguïté. Or ici, les messages contradictoires se multiplient. Trump déclare « espérer éviter toute conséquence involontaire », tout en brandissant l’ombre d’une puissance de feu destructrice.
Pour les experts, « on assiste à un duel d’égo plus qu’à une stratégie militaire rationnelle », commente Clara Mendez, chercheuse au Council on Foreign Relations. « Mais avec l’atome, même le théâtre peut devenir dangereux. »
La date du 8 août devient une véritable ligne rouge diplomatique. Si Moscou ne répond pas favorablement à l’ultimatum, les États-Unis pourraient frapper économiquement, voire appeler à un renforcement de l’OTAN en Europe de l’Est.
Dans les coulisses, plusieurs capitales européennes plaident déjà pour une désescalade urgente. Mais les prochaines heures s’annoncent tendues.
ÉCRIT PAR : RADIO SISKO FM
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