Jùliah Scott : entre thriller psychologique et émotions brutes, rencontre avec une autrice passionnée

Publié le 7 juillet 2025 à 09:18

Plongez dans l’univers de Jùliah Scott, autrice de thrillers psychologiques et romances sombres. Dans cette interview exclusive pour La Chronique d’AMC Auteure, elle revient sur son parcours, ses inspirations et ses projets d’écriture en auto-édition.

Écrit par @amc.auteure

 

 

Hellooo les lecteurs !

Aujourd’hui j’ai le plaisir de rencontrer l’autrice Jùliah Scott.

Elle écrit comme d’autres respirent. Plume bretonne affûtée, navigue entre romance sombre, thriller psychologique et introspection émotionnelle sans jamais perdre de vue ce qui fait battre le cœur d’un bon roman : la vérité des émotions. Autrice prolifique, autodidacte passionnée, elle explore les zones troubles de l’âme humaine avec une sincérité désarmante. Dans cette interview exclusive pour La Chronique d’AMC Auteure, elle nous parle de son parcours, de ses inspirations, de ses rituels d’écriture… mais aussi de ses ombres, de ses combats, et de cette étrange beauté qu’on trouve parfois dans la douleur. Accrochez-vous : Jùliah ne vous épargnera rien, et c’est bien pour ça qu’on l’aime.

 

 

Bonjour Jùliah, et bienvenue dans la family AMC !

Nous sommes ravis de t’accueillir dans La Chronique d’AMC Auteure sur Radio Sisko FM.

 

Pour commencer tout en douceur, pourrais-tu te présenter aux lecteurs ? Dis-nous qui tu es, en tant qu’autrice mais aussi en tant que personne : ton parcours, ton univers, ce qui t’a menée à l’écriture… On a hâte d’en savoir plus sur toi !

«Je vis en Bretagne avec mes deux enfants de 11 et 13 ans. J’ai commencé avec un contrat d’auteur, car je n’y connaissais rien et, à l’époque, même si écrire était un rêve, je pensais ne jamais l’atteindre. C’est en recevant ce premier livre entre mes mains que j’ai décidé de me lancer réellement dans l’écriture.

Par la suite, j’ai publié plusieurs romans en maison d’édition à compte d’éditeur, dans les genres romance sombre ou fantastique, jusqu’à récemment, où je me suis tournée vers le thriller psychologique — un genre qui me passionne — et l’auto-édition.

 J’ai toujours aimé le thriller, mais je ne me sentais pas prête auparavant : j’avais besoin de faire mes armes.

 Aujourd’hui, même si d’autres genres s’invitent parfois dans mes récits, le thriller reste au cœur de mes écrits. »

 

Merci pour cette belle présentation ! On sent tout de suite la passion, mais aussi le parcours courageux derrière les mots. Ce que tu dis sur le fait de « faire ses armes » avant de te lancer dans le thriller résonne particulièrement : beaucoup d’auteurs n’osent pas tout de suite s’attaquer à leur genre de prédilection, par crainte de ne pas être « prêts ». Et pourtant, quelle évolution impressionnante ! Romance sombre, fantastique, thriller psychologique… on sent bien que tu écris avec tes tripes.

 

 

Le parcours de Jùliah Scott 

Revenons un instant aux débuts. Chaque auteur a son déclic, ce moment où tout bascule, où l’envie devient besoin.

 

Quand cette belle aventure à commencer pour toi ?

« Ce n’est pas très original, mais depuis toute petite, j’écrivais.

 Au collège, j’avais commencé plusieurs histoires, sans jamais aller au bout. Il y avait toujours un moment où je bloquais : la structure, la technique… Le cœur y était, mais pas le chemin à emprunter.

 J’ai fini par laisser tomber pendant des années, prise par le cours de la vie, le travail, les obligations.

 Et puis, quand j’ai pris un congé parental pour mon deuxième enfant, c’est revenu.

 J’avais un an devant moi pour écrire, et c’est ce que j’ai fait avec mon tout premier ouvrage. »

 

As-tu toujours eu une aisance avec les mots, ou est-ce le fruit d’un long apprentissage pour écrire tes livres ?

« J’ai toujours été à l’aise avec les mots. J’ai récemment relu mes journaux intimes écrits au collège, et j’y ai découvert une plume en devenir. C’était émouvant. »

 

Nous sommes curieux, ton parcours à l’air très riche en écriture. Combien de livres as-tu écrits et/ou publiés ?

« Alors, étant donné mon parcours, certains de mes livres sont encore disponibles, pour d’autres j’ai récupéré mes droits, et il y en a dont je n’ai encore rien fait. Mais si on met tout ça de côté… j’ai écrit douze ou treize livres. »

 

Comment définirais-tu ton style ou ton univers littéraire ?

« Je suis passionnée de psychologie, alors je dirais que j’ai un style intense et profond. J’ai même suivi, seule dans mon coin, plusieurs formations sur le fonctionnement du cerveau : en cas de traumatisme, de deuil, ou pour comprendre comment la souffrance s’installe et les conséquences sur l’esprit. Avoir une vision d’ensemble, à la fois émotionnelle et biologique, m’aide énormément dans l’écriture. C’est d’ailleurs la partie que je préfère… mais aussi la plus laborieuse. »

 

 

Son dernier ouvrage publié

Parmi les nombreux romans de Jùliah, son dernier en date, L’Enfer des sentiments, marque un tournant. Entre amour toxique, failles mentales et humanité brute, ce livre plonge le lecteur dans les zones troubles de l’âme.

 

Peux-tu nous parler un petit peu de ce dernier chef d’œuvre que j’ai moi-même eu l’occasion de lire. De quoi parle-t-il ?

« Dans cet ouvrage, j’aborde la question de la santé mentale poussée à l’extrême, à travers un couple et une psychiatre qui suit le personnage principal, Jeson. J’explore les questionnements que l’on peut avoir, les failles que l’on peut rencontrer. Chacun pourra s’y reconnaître, d’une manière ou d’une autre, car ces situations, même dans une autre mesure, nous les avons tous frôlées. Et puis il y a l’amour… Ce sentiment fort, intense, que l’on idéalise souvent. Mais pour certains, c’est un champ de bataille. Aimer et être aimé ne va pas toujours de soi. Parfois, c’est un combat. »

 

D'où t'es venue l’idée de cette histoire ?

« Justement, c’est cette ambivalence que je voulais explorer : celle qui existe en chacun de nous. On a tendance à ne montrer que le beau, le lumineux, à se concentrer sur ce qui est acceptable ou rassurant. Mais nous sommes tous faits d’ombres et de lumière, de yin et de yang. Dans chacun de mes romans, je navigue entre ces deux pôles, parce que c’est ce que nous vivons au quotidien : dans nos relations, avec nos proches, nos amis, notre famille, nos conjoints. Cette dualité est universelle, profondément humaine. »

 

D’où puisses-tu cette inspiration qui fait vibrer ton lectorat ?

« Dans les relations humaines, il y a tant de nuances, de non-dits, de contradictions… Ce sont toutes ces questions qui me traversent constamment l’esprit. Ayant un fonctionnement atypique, ma manière de percevoir le monde est différente. Et comme je ne peux pas toujours l’exprimer dans le quotidien, c’est dans mes romans que je le fais. C’est là que je dépose ce que je ressens, ce que je comprends du chaos et de la beauté humaine. »

Waouh, ta réponse me touche particulièrement. Elle a un échos chez moi et je pense que beaucoup de lecteurs mais aussi d’auteurs qui nous suivent le ressentent également.

 

Quels thèmes sont les plus importants pour toi dans ce récit ?

« La difficulté d’aimer, de rendre l’autre heureux… L’amour peut être un soulagement, une lumière, mais parfois, il s’exprime avec violence, malgré nous. Parce que nous ne sommes pas tous égaux face à ce que la vie a fait de nous. Nos blessures, nos failles, notre passé façonnent notre manière d’aimer — parfois maladroite, parfois destructrice. »

 

Comment as-tu vécu l’écriture de ce livre ? As-tu ressentis du plaisir, as-tu eux des difficultés ou bien ressentis de fortes émotions ?

« J’ai adoré écrire ce roman. Pour moi, c’est toujours un soulagement de pouvoir m’exprimer librement, exactement comme j’en ressens le besoin. »

 

 

Le rapport à l’écriture de l’autrice

Chaque autrice a son propre rythme, ses petites manies, ses habitudes ou ses révolutions intérieures. Jùliah n’échappe pas à la règle… et nous dévoile son rapport intime à l’acte d’écrire.

 

Quand tu écris, suis-tu une routine d’écriture ? Un rituel particulier ?

« En général, j’écris quand j’ai le temps. Mais ce qui a changé, c’est qu’avant, je passais beaucoup de temps à écrire le soir, voire une partie de la nuit. Cette année, j’ai décidé de changer ça. Aujourd’hui, je n’écris plus le soir, sauf occasionnellement si je dois finir rapidement quelque chose ou si je suis proche de la fin d’un manuscrit. J’ai fait ce choix pour préserver mon hygiène de vie. C’est vrai que je suis plus inspirée le soir et la nuit, mais ce rythme n’est pas compatible avec une vie de maman de deux enfants. Le lendemain, j’étais toujours trop épuisée, ce qui me faisait me sentir mal toute la journée, malgré mon pic d’activité nocturne. Ce n’était pas sain. Depuis que j’ai arrêté de travailler sur l’ordinateur le soir, je m’endors plus tôt et je suis prête pour une bonne session d’écriture le lendemain, tout en étant disponible pour mes enfants. Ce rythme me correspond beaucoup mieux. Finalement, on s’habitue à tout, et même l’inspiration finit par s’adapter. »

 

Alors dis-nous, plutôt auteure jardinière ou architecte quand tu écris ?

« J’ai toujours été jardinière. Je ne sais jamais ce que je vais écrire avant d’être devant l’ordinateur. J’ai essayé de prendre des notes pour certaines scènes, mais selon mon humeur du jour, je ne les suis presque jamais. Du coup, j’ai fini par arrêter de prendre des notes aussi ! »

 

Sans nous spoiler, quelle est la scène la plus marquante pour toi que tu aies écrite de toute tes œuvres (et pourquoi) ?

« C’est une question difficile, surtout plus d’une dizaine d’ouvrages. J’y réfléchis, mais je n’arrive pas à choisir. En plus, je ne pense pas en termes de scènes, mais plutôt en termes de messages. Chaque message est important pour moi, et je suis incapable d’en retenir un seul. »

 

Quel conseil pourrais-tu donner à quelqu’un qui veut se lancer dans l’écriture ?

« Se lancer, même quand on ne se sent pas prêt, même quand on croit que ce n’est pas le bon moment, même quand on doute d’aller jusqu’au bout. C’est chaque mot qui fait avancer. »

 

 

Sa communauté littéraire

L’écriture, c’est aussi une histoire de rencontres. Avec les lecteurs, les lectrices, parfois les curieux... Et parfois, ça donne lieu à des échanges... étonnants !

 

As-tu une anecdote marquante avec un lecteur ou une lectrice ?

« J’avais écrit une romance très sombre, un peu dark romance, avec des scènes sexuelles très explicites. Pas mal d’hommes l’avaient lue, ce qui m’avait surprise. Après sa sortie, la plupart me demandaient si je parlais de moi dans le roman, si le personnage principal était en fait moi. Ils reprenaient les scènes de mes romans en me demandant si c’était moi ou pas. J’avoue que ça m’inquiétait un peu, mais ça m’a aussi fait rire. Comme quoi, l’imagination est un immense pouvoir. »

 

 

Anecdotes à nous mettre sous la dent 

Place maintenant aux confidences littéraires ! Parce qu’on a tous un livre fétiche, une autrice de cœur… et parfois un café trop froid.

 

Ton livre culte ?

« Marche ou crève de Stephen King. »

 

Ton Auteur.rice préféré.e ? Pourquoi ?

« Karine Giebel. Parce que ses romans sont sombres, vrais et percutants. »

 

Une citation fétiche ?

« Ecrire, c’est hurler en silence. »

 

Plutôt café ou thé quand tu écris ?

« Café froid. Non, en fait café chaud, mais comme je l’oublie... »

 

Clôture et projets à venir

L’écriture ne s’arrête jamais vraiment. Jùliah a mille projets en tête, et de belles surprises à venir pour ses lecteurs…

 

As-tu des projets actuels ou futurs à nous partager ?

« Oulah, oui ! J’ai sorti mon premier livre en auto-édition ce mois-ci, et en ce moment, j’écris le quatrième... à venir : une dark romance, un thriller psychologique, et une romance sombre un peu dérangeante, comme j’aime. »

 

Pourrons nous bientôt te retrouver en dédicace ? As-tu des dates à nous partager ?

« Maintenant que je suis en auto-édition, je n’en sais rien du tout ! Je ne me suis pas renseignée pour savoir s’il existe des salons pour auto-édités. Si c’est le cas, je ne manquerai pas d’en parler sur mes réseaux. »

 

Où peut-on te retrouver (réseaux, site web) ?

« Sur Instagram, TikTok, Facebook et mon site internet . »

 

Un mot pour les lecteurs de La Chronique d’AMC Auteure ?

 

« J’espère que cette interview vous aura plu ! Si elle vous a parlé, n’hésitez pas à me rejoindre sur mes réseaux ! Et lisez encore et encore ! Celui qui ne lit pas ne vit qu’une seule vie, tandis que celui qui lit en vit mille. »

 

 

Merci à Jùliah Scott pour cet échange riche et inspirant. Sa plume, à la fois intense et lucide, nous rappelle que l’écriture est un exutoire, un miroir, un cri silencieux parfois, mais toujours une vérité. On lui souhaite une belle aventure dans l’auto-édition — et nul doute qu’elle continuera à nous bousculer, encore et encore. Rendez-vous sur ses réseaux pour ne rien manquer… et sur amazon pour découvrir L'Enfer Des Sentiments en format ou brochet ou ebook  !

 

ÉCRIT PAR : AMC AUTEURE

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