Conseil d'écriture : comment écrire quand on doute de soi

Publié le 4 août 2025 à 13:17

Tu te sens illégitime en écriture ? Cet article te parle du doute, de ses effets, et surtout de comment avancer malgré lui. Conseils, inspiration et bienveillance pour retrouver confiance en ta plume.

Ce doute, tous les auteurs le connaissent. Même les plus expérimentés. Il ne disparaît jamais vraiment, mais on apprend à cohabiter avec lui, parfois même à l’apprivoiser. Alors que faire quand il s’invite un peu trop fort dans notre espace d’écriture ?

Par @amc.auteure

 

 

Le doute, cet invité tenace

Douter de soi n’est pas une anomalie. C’est même un compagnon de route bien connu des auteurs. Que ce soit au moment d’écrire une scène difficile, de relire un passage qui nous semble creux, de se comparer aux autres ou juste en se demandant : “Mais à quoi bon ?”, ce sentiment d’illégitimité peut ronger. Il nous fait croire qu’on n’a pas le talent, qu’on ne mérite pas d’écrire, ou que tout a déjà été dit. Le doute est insidieux. Il se glisse dans les silences, dans les brouillons, dans les regards extérieurs, dans les chiffres de ventes, dans les non-réponses des éditeurs, dans la petite voix qui dit "ce n’est pas assez bon". Et pourtant…

 

Écrire quand on se sent « moins bien que les autres »

Le piège du doute, c’est qu’il se nourrit souvent des réussites des autres. On voit des romans autoédités exploser, des auteurs signer chez de grandes maisons, des extraits parfaits sur Instagram ou TikTok… et on se sent minuscule. Invisible. Inutile. On oublie que ce que l’on compare, ce sont des textes terminés à nos ébauches. Des parcours entiers à notre présent bancal. Mais ce que tu ne vois pas, ce sont leurs brouillons, leurs échecs, leurs nuits blanches, leurs doutes identiques. Ce ne sont pas les meilleurs qui publient. Ce sont ceux qui persévèrent, qui s'entourent, qui réécrivent, qui osent.

Mini rappel salvateur : même les romans à succès ont eu droit à des scènes coupées, des dialogues ratés et des paragraphes honteux. Si si.

 

Comment avancer quand on doute ?

Écris en gardant en tête pourquoi tu écris. Pas pour être "le meilleur", mais pour exprimer quelque chose que seul toi peux raconter. Ce roman-là, avec ces mots-là, ne pourra exister qu’à travers toi.

Change de perspective. Et si ce doute voulait simplement dire que tu tiens à ce que tu écris ? Qu’il est important pour toi ? Le doute est parfois le signe d’une exigence saine. À condition de ne pas le laisser devenir tyrannique.

Garde un carnet des petits "succès". Une phrase que tu aimes. Un retour de bêta-lecteur. Le jour où tu as écrit 1000 mots sans couper. La fois où tu as osé envoyer ton texte à quelqu’un. Ce sont ces traces qui te ramèneront à ta force quand tu l’oublieras.

Relis-toi avec indulgence. Vois ton texte comme un terrain de jeu, pas un jugement. Chaque version t’approche un peu plus de ce que tu veux dire.

 

Ce que le doute ne dit pas…

Le doute te parle, oui. Mais il ne dit pas la vérité. Il ne voit pas les efforts, la sensibilité, la voix unique que tu déposes sur la page. Il oublie que chaque roman qui t’a bouleversé a été écrit par quelqu’un qui a, à un moment donné, cru ne pas être à la hauteur. Il oublie que créer, c’est se rendre vulnérable. Que la puissance d’un texte vient souvent de cette brèche. Que c’est justement parce que tu ressens ce doute que ton écriture est vivante.

Douter, c’est ressentir. Et ressentir, c’est déjà écrire.

 

Se reconnecter à l’intime

Pourquoi cette histoire ? Pourquoi ce personnage ? Reviens à ce qui t’a donné envie d’écrire. Relis un passage que tu aimes, une scène qui t’a bouleversée. Parfois, quelques lignes suffisent pour rallumer la flamme. Le doute aime les projets trop distants. Rapproche-toi.

 

Parler de son doute

Échanger avec d’autres auteurs, laisser une note vocale à une amie, ou écrire une lettre à soi-même. Mettre le doute en mots, c’est déjà l’affaiblir. Il n’a plus autant de pouvoir dès qu’on l’expose à la lumière.

 

Pour conclure

Tu doutes ? C’est que tu crées. Ce n’est pas un défaut, c’est un signe de vie. Tu veux que ton histoire ait du sens, du poids, de la vérité. Et ça, c’est déjà immense.

 

À très vite dans un prochain conseil d’écriture,

ÉCRIT PAR : AMC AUTEURE

P.S :

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Bisous !

 

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