Lectures d’août : mafia, harem inversé et émotions fortes au programme. Un mois mouvementé côté lecture ! Entre panne livresque, dark romance prometteuse et coups de cœur inattendus, je vous partage mon avis sans filtre sur trois romans : Riversend, The Sons of Sorrow et Cruels Garçons Perdus. Spoiler : certains m’ont fait vaciller. Littéralement.
Bilan : dix livres lus !
Par @amc.auteure

Helloooo les lecteurs !
L’été, c’est terminé. J’espère que vous avez pu lire tous les livres que vous aviez prévu de lire… ou pas. Pour ma part, ce fut deux mois compliqués niveau lecture : beaucoup de pannes, un manque d’envie, et peu de choix vraiment intéressants. Mais je vous rassure, ce mois d’août fut fort stimulant. Je vous présente trois titres plus ou moins connus qui ont su réveiller mes ardeurs de lectrice.
Riversend de Aimée Bianca (Éditions Addictive)
Résumé :
Kidnappée par l'ennemi, trahie par sa famille... Riversend est une ville où le pouvoir se gagne dans l'ombre et la peur. Beatriz Blackwood, fille d'un chef mafieux redouté, se retrouve piégée dans un jeu dangereux lorsqu'elle est kidnappée par la famille rivale. Au centre de cette machination, Ezekiel Hunter, un homme aux multiples visages, réveille en elle des émotions qu'elle n'aurait jamais cru possibles. Alors que la frontière entre ennemis et alliés se brouille, Beatriz doit faire des choix décisifs. Peut-elle se fier à son instinct quand son avenir est en jeu ?
Mon avis :
Honnêtement, je suis très déçue. Je ne m’attendais pas à ça. Le prologue donne clairement envie, on retrouve une plume intéressante. Mais au fil des chapitres, j’ai vite déchanté. Malheureusement, j’ai eu l’impression de lire du déjà-vu. Un univers mafia, des « méchants » pas si méchants, des plots twists un peu prévisibles (sauf celui de la fin, qui m’a laissée sur le cul).
Donc concrètement, je ne peux pas dire que c’est un mauvais livre – je ne me le permettrais pas. Mais je crois que je ne suis tout simplement pas le public cible. Je pense que des personnes débutant en dark romance, ou à la recherche d’une version plus soft du genre, se retrouveront davantage dans l’histoire. J’ai eu du mal à m’attacher aux personnages. Quand à la protagoniste, qu’on attendait vraiment badass sachant se battre, se retrouve un peu mise en retrait par l’histoire – quand bien même bien construite.
The Sons of Sorrow de Lisa Barthelet (Éditions Elixyria)
Résumé du tome 1 :
Avant, c’était Cléo et moi… les deux princesses des Sons of Sorrow. L’une un peu brisée à l’intérieur, l’autre qui voulait juste la sauver, quitte à perdre un peu d’elle-même. Ensuite, ce fut Cléo et eux : Daniel, Griffin et Maverick. Des hommes impitoyables mais, dans l’histoire de Cléo, ils étaient le début de sa rédemption, alors que mon monde à moi s’écroulait.
Maintenant, il n’y a plus Cléo. Parce que dans son existence, il n’y avait pas de place pour la lumière. Et alors que j’ai tout fait pour échapper à mon passé, aujourd’hui, je rentre chez moi, là où tout a commencé, là où tout se terminera.
Mais je ne suis pas toute seule pour affronter les démons de mon adolescence. Je peux compter sur Reed, je peux me reposer sur Ash. Je rentre chez moi. Parce qu’il est temps… Il est temps de dire au revoir.
Mon avis :
Waouh. Pour être honnête, j’ai démarré la saga uniquement pour le harem inversé (hihihi). On me l’a recommandée car je cherchais ce trope. Et puis… mon genre favori s’est révélé, et ce, dès un prologue explosif.
Ce livre a une profondeur psychologique que je n’avais pas ressentie depuis plus d'un an et de 150 lectures. Il m’a marquée, vraiment. J’ai dévoré les quatre tomes.
Le harem inversé est très bien écrit, avec des scènes de smut là où il faut. Et pour tout vous dire, j’ai même trouvé qu'il n'y en avait pas tant que ça. L’intrigue prend toute la place – pour notre plus GRAND plaisir – car elle est menée avec une justesse et une brutalité douce-amère renversantes.
Les détails sur les violences conjugales, la violence psychologique, la reconstruction, l’impact du suicide de Cléo dès le début de l'histoire sur tous ses proches… Merde, ce livre décrit à la perfection une réalité trop souvent cachée.
Tous les personnages sans exception ont su me tenir en haleine. Je suis subjuguée. Et au-delà du harem inversé : si vous cherchez une lecture capable de vous mettre un coup à l’estomac, au cœur et à l’âme, lisez ce livre.
Franchement, j’ai remis ma propre vie en question à cause de cette intrigue.
Maintenant, j’ai une petite idée de comment on dit au revoir, Cléo…
Si je devais le noter : 6/5. Sans l’ombre d’un doute.
Cruels Garçons Perdus de Nikki St. Crowe (Éditions Roncières)
Résumé du tome 1 :
Depuis deux siècles, toutes les femmes de la famille Darling disparaissent le jour de leurs 18 ans. Elles se volatilisent, pour ne réapparaître que des jours, semaines, voire mois plus tard… brisées.
Winnie le sait : tel fut le destin de sa mère et de sa grand-mère.
Alors, le jour de son anniversaire, elle est en proie à l’impuissance la plus totale. Sa mère, désespérée, a tout essayé pour la sauver, marquant profondément le corps et l’esprit de Winnie.
Mais c’est inutile. Car une fois la nuit tombée, il vient la chercher. Et cette fois, le roi du Pays imaginaire et les Garçons Perdus ne laisseront pas leur Darling s’échapper...
Alors qu’une malédiction pèse sur le Pays imaginaire, une jeune femme pourrait bien tout changer…
Mon avis :
Vous savez l’avantage d’un livre victime de mauvaise hype ? C’est qu’on s’attend à une catastrophe, et qu’on est finalement agréablement surpris. Pour être claire ? Je l’ai trouvé plutôt bien.
Oui, ce n’est sûrement pas le livre de l’année, mais honnêtement, j’ai beaucoup aimé les personnages et l’histoire. Je n’ai pas trouvé qu’il n’y avait « que du smut », contrairement à ce que j’avais entendu. J’étais presque choquée de trouver une vraie intrigue (lol), car dans les revues, on entend souvent pour décrire ce livre : SMUT SMUT SMUT.
Bon, les personnages aiment bien ça, on l’a compris (et on ne va pas se mentir), mais ce n’est pas leur seul but.
J’ai apprécié la réécriture du conte, avec beaucoup d’éléments de l’histoire originale. Et je me suis surprise à trouver certaines phrases très profondes, bien écrites, qui m’ont fait relativiser sur les avis négatifs.
S’il fallait pointer un vrai bémol : les livres sont trop courts, au-delà de leur prix. L’histoire est intéressante et j’aurais aimé plus de chapitres pour développer certains points de vue.
Mais c’est un choix narratif. Le livre conviendra parfaitement à des lecteurs en quête de lectures courtes, qui se lisent vite, mais qui restent bien construites.
Le smut, c’est cadeau pour les lectrices (et lecteurs !) en recherche de piquant ++. Mais il n’y a pas que ça. Il y a une quête, des personnages aux personnalités variées, des « méchants » qui ne le sont pas tant, et d’autres qui cachent bien leur jeu.
En gros ? Si vous voulez une lecture rapide, avec du smut, un harem inversé, pas trop de détails sur les scènes polyamoureuses, mais une vraie histoire à suivre : allez-y les yeux fermés. Ou grands ouverts, si vous n’avez pas peur d’être un peu dérangés.
Voilà pour mon petit bilan du mois d’août ! Un mois en dents de scie, entre déceptions et découvertes inoubliables. Mais c’est aussi ça, être lectrice passionnée : accepter les montagnes russes émotionnelles que les livres nous font vivre. Si vous avez lu certains de ces titres, dites-moi ce que vous en avez pensé !
Et si vous avez eu des coups de cœur ce mois-ci, je suis preneuse : ma pile à lire est insatiable (et un peu tyrannique).
À très vite pour la chronique de septembre, avec, je l’espère, encore plus de frissons littéraires !
ÉCRIT PAR : AMC AUTEURE
P.S. 💫
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