S’autoéditer : les astuces à connaître avant de se lancer

Publié le 15 septembre 2025 à 11:01

Découvre toutes les astuces pour réussir ton autoédition : choisir la bonne plateforme, soigner ton manuscrit, créer une couverture impactante, booster ta visibilité et avoir des séances de dédicace. Un guide concret et motivant pour publier ton livre en indépendant.

Par @amc.auteure

Publier un livre est le rêve de nombreux auteurs, mais passer par une maison d’édition traditionnelle peut sembler inaccessible. L’autoédition offre une alternative séduisante : liberté totale, contrôle du projet et, surtout, des droits plus élevés. Mais attention, liberté rime aussi avec responsabilités. Voici quelques astuces pour éviter les pièges et donner toutes tes chances à ton manuscrit.

 

Choisir la bonne plateforme


Amazon KDP, Kobo Writing Life, Librinova… chaque plateforme a ses avantages et ses limites. Compare attentivement les pourcentages de droits d’auteur conservés et les formats proposés. Selon Reedsy (2024), plus de 60 % des auteurs autoédités obtiennent une meilleure visibilité en ciblant plusieurs plateformes plutôt qu’une seule.
À mon avis, il ne faut absolument pas lésiner sur le format ebook. Les lecteurs préféreront acheter un livre moins cher d’un auteur qu’ils découvrent, plutôt que de payer le même prix pour le livre d'un auteur dont ils ont déjà lu plusieurs ouvrages. Le format numérique est plus accessible financièrement pour l’acheteur, donc il y a moins de risque d’être déçu si le livre ne lui plaît pas. Et petit bonus : toi, en tant qu’auteur, tu es très souvent mieux rémunéré sur une vente numérique que sur une vente papier.
Si tu mets ton livre sur Kindle Unlimited, tu es payé à la page lue. Mais dis-toi que le plus important, c’est que plus de personnes vont le lire, plus l’algorithme de la plateforme va te mettre en avant et donc augmenter tes chances de te créer une notoriété et, plus tard, de vendre tes prochains ouvrages plus facilement !

 

Soigner la correction et la mise en page


Un texte truffé de fautes ou une mise en page maladroite peuvent ruiner tous tes efforts. N’hésite pas à investir dans un correcteur professionnel, même si ça représente un coût, ou à utiliser des outils dédiés à la correction. La mise en page papier et numérique demande une attention différente, surtout si tu vises l’impression à la demande.
N’oublie pas que les maisons d’édition prennent en charge les frais d’édition. Toi, si tu te lances dans cette aventure, tu prendras ces frais comme tes investissements. Un livre qui fonctionne et qui se vend, c’est aussi un produit, pas uniquement une œuvre. Tu vas devoir mettre ta plume de côté pour devenir chef des ventes et commercial.

 

La couverture : un atout majeur


On juge un livre à sa couverture, qu’on le veuille ou non. Une couverture professionnelle attire le regard et crédibilise immédiatement l’ouvrage. Passe par un graphiste si possible, ou travaille avec soin sur des outils comme Canva Pro. Tu peux trouver des maquettes prêtes à être personnalisées. Mais, comme pour la correction, si tu veux vendre un nombre d’exemplaires satisfaisant, tu dois investir. Éditer un livre, c’est un pari. À toi de miser juste en fonction de la capacité commerciale de ton livre.

 

Marketing et visibilité


Publier un livre ne suffit pas, il faut aussi le faire vivre. Alors, lance-toi à fond sur les réseaux sociaux – BookTok, Bookstagram ou encore Wattpad – qui peuvent être de vrais alliés. Le conseil clé : commence à créer une communauté avant même la sortie. Cela facilite les premiers retours et donne un élan au lancement.
Tu peux aussi créer un site internet pour vendre des goodies ou des exemplaires dédicacés. Mais n’oublie pas que ça engendre de nouveaux frais. Donc je te recommande de commencer simple, au plus accessible, et d’élargir ensuite, une fois que tu commences à avoir un retour satisfaisant.

 

Les erreurs à éviter


Signer trop vite avec une maison d’édition à compte d’auteur, négliger la promotion, croire qu’un livre se vendra "tout seul"… autant de pièges classiques. L’autoédition demande une vision long terme et une vraie stratégie.
Ne néglige pas les partenariats, les services presse (si tu n’as pas les moyens d’envoyer ton livre en version papier, envoie-le en version numérique : prône l’écologie dans ce cas-là, personne n’osera te contredire). Et surtout, le point auquel on pense le moins en autoédition : rapproche-toi des libraires !


Va faire du porte-à-porte, va présenter ton livre auprès de particuliers pour qu’ils t’en achètent quelques exemplaires. Et c’est pareil pour les salons et les séances de dédicaces. Là où les maisons d’édition vont chercher les lieux et les dates, c’est à toi de le faire. Contacte les structures organisatrices des événements et explique-leur que tu veux un stand en tant qu’auteur. Même chose avec les librairies : le jour où tu iras leur proposer ton livre, offre-leur l’idée d’une séance de dédicaces. Ils ne te la refuseront pas, car ça permet d’animer leur boutique et, si tu as une communauté, ils savent que ça leur ramènera du monde !

 

Conclusion

S’autoéditer, ce n’est pas une voie de secours, c’est une option professionnelle à part entière. Oui, ça demande d’endosser plusieurs casquettes à la fois – auteur, éditeur, commercial et agent – mais la fierté de tenir ton livre entre tes mains compense largement les efforts.


N’oublie pas que chaque voix compte, et que ta réussite dépend avant tout de ta volonté.

 

ÉCRIT PAR : AMC AUTEURE

P.S :

Si tu veux un peu plus de moi, rejoins moi sur wattpad (filleauxinitiales) pour découvrir mon histoire La Fille Du Saule Pleureur.

Et pour suivre mes aventures livresques et d’écriture, ca se passe sur TikTok (amc.auteure).

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