Mark Zuckerberg attaque Meta en justice… mais ce n’est pas celui que vous croyez

Publié le 5 septembre 2025 à 21:09

Un avocat américain nommé Mark Zuckerberg poursuit Meta après avoir vu ses comptes Facebook bloqués pour "usurpation d’identité". Une affaire insolite qui illustre les dérives des algorithmes de modération.

Par @radiosiskofm

Mark Zuckerberg attaque Meta en justice… mais ce n’est pas celui que vous croyez

« Meta a indiqué qu’elle examinait la plainte de Zuckerberg, tout en reconnaissant qu’il existe dans le monde plus d’une personne portant le même nom que son fondateur. » (Source : Bloomberg / Getty Images)

 

Un avocat américain du nom de Mark Steven Zuckerberg poursuit Meta, la maison mère de Facebook, après avoir vu ses comptes publicitaires bloqués à plusieurs reprises pour "usurpation d’identité". Une affaire improbable qui met en lumière les absurdités des algorithmes de modération.

Porter le nom d’une célébrité mondiale peut sembler un atout, mais pour Mark Steven Zuckerberg, avocat spécialisé en faillites à Indianapolis, c’est devenu un cauchemar. Ses comptes Facebook personnels et professionnels ont été désactivés à plusieurs reprises au motif… qu’il se faisait passer pour Mark Zuckerberg, le fondateur de la plateforme.

Mark Zuckerberg attaque Meta en justice… mais ce n’est pas celui que vous croyez

L’avocat spécialisé en faillites d’Indianapolis, Mark Zuckerberg, porte désormais son combat contre Meta devant les tribunaux. Photo : iammarkzuckerberg.com

 

Selon la plainte déposée devant un tribunal de l’Indiana, l’avocat affirme avoir perdu près de 11 000 dollars investis en publicité en ligne après ces blocages injustifiés. Depuis 2010, son compte aurait été suspendu cinq fois, malgré les multiples vérifications d’identité transmises à Meta.

Face à la médiatisation de l’affaire, Meta a rapidement réactivé le compte de l’avocat, évoquant une erreur de modération. L’entreprise a indiqué qu’elle "examinait la plainte" afin d’éviter que de telles situations se reproduisent. Mais Mark Steven Zuckerberg ne compte pas en rester là, il réclame réparation pour négligence et rupture de contrat.

L’affaire soulève des questions récurrentes sur la fiabilité des algorithmes et sur le risque d’abus dans les suspensions automatiques de comptes, souvent dénoncés par des professionnels et des créateurs de contenu.

Si cette histoire prête à sourire, elle illustre les limites d’un système de modération automatisée où porter un nom célèbre peut suffire à devenir suspect. «C’est offensant et humiliant d’être accusé d’usurper ma propre identité», déplore l’avocat dans sa plainte.

Sur les réseaux sociaux, l’affaire a rapidement fait le buzz, certains internautes s’amusant de voir "Mark Zuckerberg attaquer… Mark Zuckerberg".

Au-delà de l’anecdote, ce procès pourrait bien devenir un cas d’école. Il met en lumière les conséquences concrètes des décisions automatiques sur la vie professionnelle de milliers d’utilisateurs. Dans un contexte où les entreprises investissent massivement dans la publicité en ligne, le manque de recours efficaces face aux erreurs de modération constitue un enjeu majeur.

Un nom mondialement connu, une technologie défaillante, et un procès qui pourrait contraindre Meta à revoir ses procédures. Dans cette bataille des "Zuckerberg contre Facebook", c’est finalement moins une question d’identité qu’un test grandeur nature pour la crédibilité des plateformes numériques.

 

ÉCRIT PAR : RADIO SISKO FM 

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