L’île écossaise de Shuna mise en vente : château, nature sauvage et 6 millions d’euros à la clé

Publié le 17 juillet 2025 à 21:09

Une île écossaise au charme brut et historique est actuellement en vente pour la modique somme de 6 millions d’euros. 

Par @radiosiskofm

L’île écossaise de Shuna mise en vente : château, nature sauvage et 6 millions d’euros à la clé

Île de Shuna (Écosse). Photo fournie par Knight Frank. Photo fournie par Knight Frank.

 

Nichée au cœur des Highlands, l’île de Shuna, véritable joyau naturel, attend un nouveau propriétaire prêt à écrire la suite de son histoire — entre rêve de château, tourisme durable et patrimoine ancestral.

Située dans le Loch Linnhe, dans la région d’Argyll & Bute, Shuna s’étend sur près de 445 hectares de terres vierges, de forêts anciennes, de plages désertes et de landes sauvages. Elle n’a pas changé de main depuis plus de 80 ans. Aujourd’hui, la famille Gully, propriétaire depuis la Seconde Guerre mondiale, met ce petit paradis en vente. Prix affiché ? 5,5 millions de livres sterling, soit environ 6,4 millions d’euros.

Mais Shuna n’est pas seulement une île. C’est un pan de l’histoire écossaise à elle seule. Elle aurait été habitée dès l’âge du fer et posséderait encore des vestiges néolithiques. Elle est également liée à des figures emblématiques de l’histoire du pays, comme Robert the Bruce ou les clans Campbell et MacLean.

Au centre de l’île trône une bâtisse énigmatique, un château en ruines construit en 1911 par George Buckley, aventurier et ancien membre de l’expédition polaire de Shackleton. Le destin du projet a viré au drame, son architecte aurait péri dans le naufrage du Titanic. Aujourd’hui encore, le château reste debout, en attente d’une restauration ambitieuse. Les amateurs de Outlander y verront sans doute l’occasion de recréer une atmosphère digne de la série.

Outre son château, Shuna comprend huit résidences, dont une maison principale de 12 chambres, plusieurs cottages et des installations agricoles. L’ensemble peut accueillir jusqu’à 52 personnes. L’île est autonome en énergie grâce à un mix de solaire, d’éolien et de générateurs. Elle dispose également d’un quai privé et de zones accessibles par hélicoptère — une rareté pour une propriété privée de cette envergure.

L’actuel propriétaire, Jim Gully, l’a dit clairement, la vente de l’île ne vise pas à faire du profit, mais à transmettre un héritage. Il espère qu’un acquéreur soucieux de préservation et de développement durable saura faire de Shuna un lieu vivant — pourquoi pas un projet écotouristique, un centre de retraite ou un laboratoire de transition verte ?

« C’est une opportunité rarissime. Ce n’est pas qu’une île. C’est une page blanche, chargée d’histoire, à réécrire dans le respect de la nature et du passé. »

Dans un marché immobilier de plus en plus tourné vers le luxe expérientiel et l’éco-responsabilité, Shuna coche toutes les cases : nature intacte, isolement propice à la déconnexion, potentiel architectural et attrait historique.

Alors oui, il faut un portefeuille bien rempli pour s’offrir ce petit coin de paradis. Mais pour les passionnés de patrimoine, de nature brute, ou pour un investisseur avisé prêt à marier écologie, tourisme et mémoire, Shuna est une promesse. Un refuge. Une chance.

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