Vivre à bord d’un paquebot de luxe, bercé par les flots, dans un décor digne d’une carte postale… Sur le papier, c’est le rêve absolu. Mais pour Lynelle, une Américaine de 53 ans, la réalité est plus nuancée.
Par @radiosiskofm
Lynnelle documente sa vie à bord d’un bateau de croisière, mais affirme que ce n’est pas toujours paillettes et glamour.
Après avoir vendu tous ses biens pour s’installer à plein temps sur un bateau de croisière, elle révèle l’envers du décor — et il est bien moins idyllique qu’il n’y paraît.
En 2021, Lynelle a pris une décision radicale. Elle a quitté un mariage toxique, a vendu sa maison et a troqué sa routine contre une vie nomade sur l’eau. Depuis, elle vit exclusivement sur des bateaux de croisière, enchaînant les itinéraires autour du globe. Si l’expérience a tout du rêve éveillé, elle n’est pas sans sacrifices. Et c’est précisément ce que la voyageuse a voulu dénoncer dans une série de publications virales sur les réseaux.
« On a tendance à fantasmer cette vie comme une parenthèse de luxe permanente. Mais à bord, tout n’est pas que faste et glamour », explique-t-elle à LADbible.
Parmi les réalités les plus rudes évoquées par Lynelle, la taille minuscule des cabines, parfois deux fois plus petites qu’une chambre d’hôtel basique. « On vit littéralement dans une boîte à chaussures », confie-t-elle. Le bruit constant est également un facteur pesant. Les parois étant très fines, il est presque impossible d’échapper aux cris d’un karaoké tardif ou à une dispute de couple chez les voisins.
Autres désagréments, le mal de mer qui, malgré l’habitude, ne disparaît jamais vraiment ; l’accès limité à une alimentation variée ; un Wi-Fi capricieux ; et surtout, un coût de vie bien plus élevé que prévu. Lynelle estime dépenser entre 80 000 et 100 000 dollars par an, sans compter les frais médicaux parfois exorbitants, une simple visite chez le médecin à bord peut dépasser les 150 dollars.
Sur un bateau, les rencontres sont nombreuses, mais souvent éphémères. Lynelle avoue ressentir un manque de relations humaines durables. « On devient proche des gens… puis on les voit disparaître à la prochaine escale. C’est une forme de solitude très particulière. » Elle précise aussi qu’à bord, l’isolement volontaire est rare : la promiscuité rend difficile le fait de s’extraire des interactions sociales.
Malgré tout, Lynelle ne regrette pas sa décision. Pour elle, vivre en mer reste une forme de liberté inégalée. Mais elle invite désormais chacun à réfléchir à deux fois avant de céder à la tentation des vidéos de “life at sea” sur TikTok ou Instagram. « Ce n’est pas une retraite de rêve pour tout le monde. C’est une réalité pleine de concessions. »
Envie de tout quitter pour une vie en mer ? Réfléchissez-y à deux fois. Ce mode de vie, aussi libre soit-il, n’est pas sans zones de turbulence.
ÉCRIT PAR : RADIO SISKO FM
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