La première photo promo du film de Shawn Levy intrigue : Ryan Gosling apparaît en pleine mer, rappelant l’univers de Waterworld. Le spin-off Star Wars, attendu en 2027, promet déjà de bousculer les codes de la saga culte.
Par @sahbymehalla

« Que la force des fans soit avec nous »… Ryan Gosling au Star Wars Celebration de Tokyo. Photo : Hiro Komae/AP
La première image promotionnelle du prochain film de Shawn Levy, Star Wars: Starfighter, a suffi à semer la confusion sur les réseaux sociaux. On y voit Ryan Gosling, cheveux au vent, posé sur un navire en pleine mer Méditerranée, aux côtés du jeune Flynn Gray. De quoi rappeler furieusement l’ambiance aquatique du fameux fiasco des années 1990, Waterworld. Alors, clin d’œil volontaire ou simple coïncidence visuelle ?
Le cliché, partagé par le réalisateur Shawn Levy lui-même, dévoile une atmosphère que peu d’amateurs de Star Wars attendaient, un environnement marin, une plateforme flottante et des personnages gantés manipulant du matériel de navigation. Une rupture radicale avec les déserts de Tatooine ou les forêts d’Endor. Comme le rapporte Entertainment Weekly, la photo a été prise au large de la Méditerranée lors du tournage et révèle un pan inédit de l’univers galactique.
Le film, prévu pour le 28 mai 2027, sera un long-métrage autonome, situé environ cinq à six ans après The Rise of Skywalker. Il ne s’agira ni d’un prequel ni d’une suite directe, mais d’une nouvelle histoire centrée sur un escadron de pilotes, portée par la star hollywoodienne Ryan Gosling.
Si les fans se sont amusés à comparer cette première image à Waterworld, ce n’est pas un hasard. Le film de Kevin Reynolds, sorti en 1995 avec Kevin Costner, avait marqué les esprits… mais pas forcément pour de bonnes raisons. Production chaotique, budget astronomique dépassant les 175 millions de dollars, tournage difficile en mer, et un accueil critique tiède ont valu au film une réputation de « naufrage hollywoodien ».
Pourtant, avec le temps, Waterworld a fini par être réévalué. Ses recettes mondiales (264 millions de dollars) et ses revenus vidéo ont permis d’équilibrer les comptes, faisant du long-métrage un flop devenu culte. Mais dans la mémoire collective, le lien entre “film marin à gros budget” et “fiasco” reste vivace.
Coïncidence ou hommage ?
Difficile de dire si Shawn Levy joue volontairement avec cette référence. L’image pourrait n’être qu’un avant-goût de séquences en mer, sans pour autant que l’intégralité du film adopte une esthétique aquatique. Mais l’effet de contraste est immédiat, voir Ryan Gosling embarqué sur une mer infinie, dans une saga connue pour ses étoiles et ses planètes lointaines, donne inévitablement un parfum de Waterworld 2.
En proposant une esthétique différente, Shawn Levy prend un risque calculé. Si Star Wars: Starfighter parvient à transformer cet environnement inattendu en force narrative, il pourrait marquer un tournant visuel majeur dans la saga. À l’inverse, si la dimension aquatique prenait trop de place, le film pourrait raviver les traumatismes financiers d’Hollywood.
Quoi qu’il en soit, l’image a atteint son objectif ? faire parler. Et à deux ans de la sortie officielle, Starfighter s’impose déjà comme l’un des projets les plus scrutés de la franchise.
Reste à voir si Ryan Gosling deviendra le héros intergalactique des mers… ou si le film rejoindra, malgré lui, la légende des blockbusters naufragés.
ÉCRIT PAR : SAHBY MEHALLA
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