Quels pays survivraient à une Troisième Guerre mondiale ? L’analyse glaçante derrière les zones refuges

Publié le 1 décembre 2025 à 11:59

Isolement géographique, neutralité politique, autosuffisance… Quels pays seraient les mieux armés pour survivre à un conflit mondial ? Tour d’horizon des zones vues comme les plus sûres en cas de Troisième Guerre mondiale.

Par @sahbymehalla

Quels pays survivraient à une Troisième Guerre mondiale ? L’analyse glaçante derrière les zones refuges

Si la Troisième Guerre mondiale éclatait… Où survivre ?

Alors que les tensions internationales s’intensifient sur fond de conflits prolongés, de rivalités nucléaires, et d’incertitudes géopolitiques, une question jusqu’ici reléguée aux films d’anticipation refait surface, où serait-on le plus en sécurité si la Troisième Guerre mondiale éclatait ? Des experts et analystes en sécurité mondiale ont tenté d’y répondre, en croisant critères géographiques, stratégiques, et politiques.

Et non, fuir vers une île paradisiaque n’est pas (que) de la fiction. Certains pays, par leur neutralité historique, leur isolement ou leur autosuffisance, offriraient un espoir de refuge, loin des frappes, des zones de guerre ou des effondrements logistiques majeurs.

Les critères de la résilience : pourquoi certains pays sont mieux armés que d'autres

Plusieurs facteurs déterminent les chances de survie ou de relative stabilité en cas de conflit mondial. L’éloignement géographique des grandes puissances nucléaires ou des lignes de front joue d’abord un rôle clé, tout comme la neutralité militaire – à l’image de la Suisse – ou l’éloignement stratégique de pays insulaires comme l’Islande. L’autosuffisance alimentaire, énergétique et hydrique constitue un autre critère essentiel, que la Nouvelle-Zélande remplit largement. À cela s’ajoutent la stabilité politique, une faible corruption et des infrastructures solides, ainsi que l’absence de bases militaires étrangères, qui limite le risque d’être pris pour cible. À partir de ces éléments, plusieurs pays se distinguent, selon une synthèse réalisée par Euro Weekly News et plusieurs observateurs indépendants.

Les 10 pays les plus souvent cités comme refuges

Nouvelle-Zélande : loin de tout, autosuffisante, politiquement stable. Le scénario favori des survivalistes.

Islande : pas d’armée, pas d’ennemis, loin des routes stratégiques.

Suisse : tradition de neutralité, bunkers pour toute la population, efficacité logistique redoutable.

Bhoutan : enclavé, pacifiste, peu stratégique, souvent oublié des grandes puissances.

Chili : long ruban montagneux à l'écart des grandes tensions mondiales.

Finlande : préparée à toute éventualité, même si sa proximité avec la Russie reste un facteur de risque.

Australie : continent isolé, vaste territoire, potentiel agricole important.

Irlande : position périphérique en Europe, rôle diplomatique, pas de conflits directs récents.

Canada (Nord) : immensité du territoire, faible densité, éloignement stratégique des zones névralgiques.

Uruguay : démocratie stable, peu d’alliances militaires, bonne résilience agricole.

 

Attention toutefois, aucun endroit ne serait totalement épargné par les conséquences indirectes d’un conflit mondial. Même les pays épargnés par les bombes pourraient être confrontés à des pénuries alimentaires, des migrations massives, un effondrement des chaînes d’approvisionnement, voire des effets climatiques post-nucléaires.

« Il faut comprendre que la survie ne se limite pas à éviter les frappes. Il s’agit aussi de résister à l’effondrement du système global », avertit Dan Merriam, spécialiste des migrations de crise. Et d’ajouter : « La géographie ne suffit pas. Les pays qui s’en sortiront seront ceux qui auront aussi préparé leur population à l’adaptation. »

Ce type de classement, aussi alarmant soit-il, nourrit un nouvel imaginaire post-pandémique, celui de la recherche de résilience. Il n’est plus rare de voir certaines élites technologiques acheter des terres en Nouvelle-Zélande ou en Patagonie, ni des gouvernements tester leurs systèmes d’alerte civile.

Même si la guerre mondiale reste un scénario extrême, la réflexion sur les pays refuges traduit un malaise croissant face à l’imprévisibilité du monde.

 

ÉCRIT PAR : SAHBY MEHALLA

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